Читать бесплатно книгу «Le Rideau levé; ou l'Education de Laure» Honoré-Gabriel Mirabeau полностью онлайн — MyBook
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Que ces expressions de volupté avaient de charmes pour moi! Je sentis son petit conin tout mouillé; le doigt de mon papa en sortit tout couvert de ce qu'elle avait répandu. Ah! chère Eugénie, que j'étais animée! Je pris la main de Lucette, je la portai entre mes cuisses; je désirais qu'elle fit pour moi ce que je venais de faire pour elle; mais mon papa, couvrant de sa main ma petite motte, arrêta ses mouvements, suspendit mes desseins. Il était trop voluptueux pour n'être pas ménagé des plaisirs. Il modérait ses désirs; il suspendit mon impatience et nous recommanda d'être tranquilles. Nous nous endormîmes entre les bras les uns des autres, plongés dans la plus agréable ivresse. Je n'avais pas encore passé de nuit qui me plût autant.

Nous étions au milieu des caresses du réveil, lorsque mon père fit ouvrir à cette femme qu'il avait fait venir la veille. Quels furent ma surprise et mon chagrin lorsqu'elle mit sur moi un caleçon de maroquin doublé de velours qui, me prenant au-dessous des hanches, ne descendait qu'au milieu des cuisses! Tout était assez lâche, et ne me gênait point; la ceinture, seulement, me prenait juste la taille, et avait des courroies semblables au caleçon, qui passaient par-dessus mes épaules et qui étaient assemblées en haut par une traverse pareille, qui tenait de l'une à l'autre. On pouvait élargir tout cet assemblage autant qu'on le jugeait à propos. La ceinture était ouverte par-devant, en prolongeant plus de quatre doigts au-dessous. Le long de cette ouverture, il y avait des oeillets des deux côtés, dans lesquels mon père passa une petite chaîne de vermeil délicatement travaillée, qu'il ferma d'une serrure à secret:

– Ma chère Laure, aimable enfant, ta santé et ta conservation m'intéressent: le hasard t'a instruite sur ce que tu ne devais savoir qu'à dix-huit ans. Il est nécessaire que je prenne des précautions contre tes connaissances et contre un penchant que tu tiens de la nature et de l'amour. Tu apprendras du temps à m'en savoir gré, et tout autre moyen n'irait point à ma façon de penser, et à mes desseins.

Je fus d'abord très fâchée, et je ne pouvais cacher l'humeur que j'en avais. Mais j'ai trop bien appris depuis combien je lui en devais de reconnaissance.

Il avait prévu à tout. Au bas de ce caleçon était une petite gondole d'argent, dorée en dedans, qui était de la largeur de l'entre-deux de mes cuisses; toute ma petite motte y était renfermée. Elle se prolongeait, en s'élargissant, par une plaque qui s'étendait quatre doigts au-dessous de mon petit conin, et elle se terminait en pointe arrondie jusqu'au trou de mon cul, sans aucune incommodité. Elle était fendue en long, et cette fente s'ouvrait et se fermait, par des charnières à plat, en écartant ou resserrant les cuisses. Un canal d'anneaux à charnières plates, de même métal, y était attaché et me servait de conduit. Ce caleçon avait un trou rond, assez grand, vis-à-vis celui de mon cul, qui me laissait la liberté de faire toutes les fonctions nécessaires sans l'ôter. Mais il m'était impossible d'introduire le doigt dans mon petit conin, et encore moins de le branler, point essentiel que mon père voulait éviter, et dont la privation me faisait le plus de peine.

J'ai pensé bien des fois depuis, ma chère, qu'on ferait bien d'employer quelque chose de semblable pour les garçons, afin d'éviter les épuisements où ils se plongent avant l'âge. Car, de quelque façon qu'on veille sur eux, la société qu'ils ont ensemble ne leur apprend que trop, et trop tôt, la manière de s'y livrer.

Pendant quatre ou cinq années qui se sont écoulées depuis ce jour-là, tous les soirs mon père ôtait lui-même ce caleçon; Lucette le nettoyait avec soin et me lavait. Il examinait s'il me blessait, et il me le remettait. Depuis ce moment, jusqu'à l'âge de seize ans, je ne le quittai pas.

Durant tout ce temps, mes talents s'accrurent, et j'acquis des lumières dans tous les genres. Une curiosité naturelle me faisait désirer d'apprendre les raisons de tout; chaque année voyait augmenter mes connaissances, et je ne cessais de chercher à en acquérir. Je m'étais accoutumée à l'emprisonnement où j'étais, et la perspective de la fin m'avait rendu supportable le temps où j'y étais condamnée. Je m'étais fait une raison de cette nécessité d'autant plus aisément qu'elle ne m'empêchait pas de jouir des caresses que je faisais ou de celles dont j'étais témoin, puisque j'avais mis ma bonne et mon papa dans le cas de n'être pas gênés par ma présence.

Parmi toutes les questions que je lui faisais, je n'oubliais guère celle où je trouvais le plus d'intérêt. Plus j'avançais en âge, plus la nature parlait en moi, avec d'autant plus de force que leurs plaisirs l'animaient vivement. Aussi lui demandais-je souvent sur quelles raisons était fondée la nécessité de la contrainte où il me tenait, et quel était le sujet des précautions qu'il avait prises vis-à-vis de moi. Il m'avait toujours renvoyée à un âge plus avancé. J'étais enfin dans ma seizième année lorsqu'il me donna la solution de cette demande:

– Puis-je donc à la fin, cher papa, savoir quelles sont les causes qui vous ont engagé de me faire porter ce fâcheux caleçon, puisque vous m'assurez avoir tant de tendresse pour votre Laurette? Ma bonne est plus heureuse que moi, ou vous m'aimez moins qu'elle. Expliquez-moi donc aujourd'hui les vues qui vous y ont déterminé.

– Cette même tendresse, cette même affection que j'ai pour toi, ma chère fille, ne te fait plus regarder comme une enfant. Tu es à présent dans l'âge où l'on peut t'instruire à peu près de tout, et peut-être le dois-je encore plus avec toi.

"Apprends donc, ma Laurette, que la nature, chez l'homme, travaille à l'accroissement des individus jusqu'à quinze ou seize ans. Ce terme est plus ou moins éloigné suivant les sujets, mais il est assez général pour ton sexe.

Cependant, il n'est dans le complément de sa force qu'à dix-sept ou dix-huit ans. Dans les hommes, la nature met plus de temps à acquérir sa perfection. Lorsqu'on détourne ses opérations par des épanchements prématurés et multipliés d'une matière qui aurait dû servir à cet accroissement, on s'en ressent toute la vie et les accidents qui en résultent sont des plus fâcheux. Les femmes, par exemple, ou meurent de bonne heure, ou restent petites, faibles et languissantes, ou tombent dans un marasme, un amaigrissement qui dégénère en maux de poitrine dont elles sont bientôt les victimes, ou elles privent leur sang d'un véhicule propre à produire leurs règles dans l'âge ordinaire, et d'une manière avantageuse, ou elles sont enfin sujettes à des vapeurs, à des crispations de nerfs, à des vertiges, ou à des fureurs utérines, à l'affaiblissement de la vue et au dépérissement; elles terminent leurs jours dans un état quelquefois fort triste. Les jeunes gens essuient des accidents à peu près semblables; ils traînent des jours malheureux, s'ils ne meurent pas prématurément.

Cet affreux tableau, chère Eugénie, m'effraya et m'engagea de lui témoigner ma reconnaissance de son amitié et de ses soins en mettant de bonne heure obstacle au penchant que je me sentais pour le plaisir et la volupté. La vie me paraissait agréable, et, quelque goût que j'eusse pour le plaisir, je ne voulais point l'acheter, lui disais-je, aux dépens de mes jours et de ma santé.

– Je l'ai reconnu d'abord en toi, ma chère Laurette, ce penchant; je savais que, dans l'âge où tu étais, toutes les raisons du monde ne pouvaient en détourner; c'est ce qui m'a fait prendre des précautions que tu n'as pu vaincre, et que je n'ai pas dessein de lever encore. Il serait même avantageux qu'elles pussent être mises en usage pour toutes sortes de jeunes gens que des circonstances imprévues, ou des personnes imprudentes, ont malheureusement instruits beaucoup trop tôt.

La frayeur d'une santé délabrée, la crainte d'une mort prématurée, se présentaient vivement à mon imagination; cependant, ce que je lui avais vu faire à Lucette, et la manière dont il vivait avec elle, suspendaient en quelque sorte l'énergie de ses images, la force et l'effet de ses raisons: je ne pus me refuser de lui faire part de mes doutes:

– Pourquoi donc, cher papa, ne prenez-vous pas avec ma bonne les mêmes précautions qu'avec moi? Pourquoi lui procurez-vous souvent, au contraire, ce que vous me refusez entièrement?

– Mais, ma fille, fais donc attention que Lucette est dans un âge absolument formé, qu'elle n'abandonne que le superflu de son existence, que c'est le temps où elle peut nourrir dans son sein d'autres êtres et que, dès cet instant, elle a plus qu'il ne faut pour la conservation du sien, ce qui s'annonce si bien par l'exactitude de ses règles. Il ne faut pas te cacher non plus, ma chère Laurette, que, chez elle, une trop grande quantité de semence retenue, en refluant dans son sang, y porterait le feu et le ravage, ou, en stagnant dans les parties qui la séparent du reste des humeurs, pourrait se corrompre ou embarrasser la circulation; elle serait exposée, peut-être, à des accidents aussi dangereux que ceux de l'épuisement: tels sont les vapeurs, les vertiges, la démence, les accès frénétiques et autres.

N'en voit-on pas des exemples fâcheux dans certains monastères où le cagotisme règne en despote, et où rien ne soulage de malheureuses recluses qui n'ont pas l'esprit de se retourner?

"L'extravagance monacale a inventé de mêler dans leurs boissons des décoctions de nénuphar ou des infusions de nitre en vue de détourner les dispositions d'une nature trop active; mais, pris un certain temps, ces palliatifs deviennent sans effet, ou détruisent tellement l'organisation de l'estomac et la santé de ces prisonnières qu'il leur en survient des fleurs blanches, des défaillances, des oppressions et des douleurs internes pendant le peu de temps qu'il leur reste à vivre. Il y a même de ces endroits où la sottise est portée au point de traiter de même leurs pensionnaires, et souvent elles sortent de ces maisons, ou cacochymes, ou avec le genre nerveux attaqué, ou hors d'état de produire leur espèce, soit par la destruction des germes, soit par l'inertie où cet usage a plongé les forces de la nature et l'esprit vital; et c'est à quoi les parents qui chérissent leurs enfants ne font pas assez d'attention.

"Apprends encore, ma chère Laure, qu'à un certain âge la fougue du tempérament commence à s'éteindre, ce qui arrive plus tôt chez les uns que chez les autres par une disposition et qualité différentes des liqueurs qui sont en nous, ou par une diminution de sensibilité dans les organes. Cette semence, alors refluée dans le sang, se tourne en embonpoint, qui quelquefois devient monstrueux par la suppression totale des épanchements, et ces individus, loin d'être propres à l'union des sexes, y sont même indifférents et ne conçoivent presque plus comment on peut y être sensible.

"Mais, ma chère enfant, dans l'âge où le superflu commence à s'annoncer, où le feu du tempérament est un ardent brasier, si l'on s'en dégage avec la prudence qu'il est nécessaire de conserver, loin de nuire à sa santé, loin de faire tort à sa beauté, on entretient l'une et l'autre dans toute la vigueur et dans toute la fraîcheur qu'elles peuvent avoir. Cependant, ma Laurette, il y a bien de la différence dans les moyens. Une femme, entre les bras d'un homme, est bien plus animée par la différence du sexe: combien l'est-elle plus à proportion du goût qu'elle a pour lui? Elle l'est même par l'approche et l'attouchement d'une personne du sien qui lui plaît. L'imagination et la nature se prêtent avec bien plus de facilité et beaucoup moins d'efforts que si elle se procurait d'elle-même et seule ces sensations voluptueuses. Apprécie donc mieux à présent la conduite que je tiens entre Lucette et toi.

– Eh bien! cher papa, car je vous donnerai toujours ce nom, je me rends à des raisons si solides et je conçois votre prudence; mais à quel âge ferez-vous donc avec moi ce que vous faites avec elle? Cet instant manque à ma félicité puisque je ne puis remplir tous vos désirs et les satisfaire dans toute leur étendue.

– Attends, fille charmante, que la nature parle en notre faveur d'une manière intelligible. Tes tétons n'ont point encore acquis leur forme; le duvet qui couvre les lèvres de ton petit conin est encore trop faible, à peine a-t-il porté les premières fleurs; attends un peu plus de force: alors, chère Laurette, enfant de mon coeur, c'est de ta tendresse que je recevrai ce présent; tu me laisseras cueillir cette fleur que je cultive; mais attendons cet heureux instant.

Ne crois pas cependant, ma chère fille, qu'à cette époque je te laisse livrée tout à fait à toi-même: dans une constitution robuste, cet instant arrivé suffit souvent, encore est-il nécessaire de se ménager; mais dans un tempérament délicat, il faut pousser l'attention bien plus loin et contraindre jusqu'à dix-sept ou dix-huit ans, où les femmes sont dans toute leur force, les penchants qu'elles peuvent avoir à se laisser aller aux attraits de la volupté.

Tout ce qu'il me disait, Eugénie, s'imprimait fortement dans ma mémoire; ses raisonnements me paraissaient appuyés sur des fondements des plus solides, et sa complaisance à répondre sans déguisement à mes questions m'engageait à lui en faire de nouvelles. Lucette, si profondément endormie la première fois que je les découvris ensemble, formait un mystère pour moi que je désirais d'éclaircir. Un jour, enfin, je lui en demandai la raison:

– Pourquoi, cher papa, Lucette dormait-elle si fort le premier jour que vous lui découvrîtes les tétons et que vous rites avec elle tout ce que vous désiriez sans qu'elle s'éveillât? Ce sommeil était-il réel ou feint?

– Très réel, ma chère Laure, mais c'est mon secret.

Dois-je t'en instruire? Oui, cet exemple pourra te devenir utile pour t'en garantir. Je t'avoue que depuis longtemps le besoin me tourmentait; j'étais souvent très animé avec toi, je ne pouvais me satisfaire. Je vis Lucette, elle me plut et parut me convenir de toutes manières. Mais, voyant qu'elle reculait et balançait à se rendre à mes désirs, je pris mon parti: je lui fis avaler quinze ou vingt gouttes d'une potion dormitive dans le verre de liqueur que je lui donnai; tu en as vu l'effet. Mais je ne me contentai pas de cela: je redoutais le moment de son réveil et je craignais que la surprise et la colère ne l'emportassent trop loin. Pour l'éviter, j'avais préparé d'avance une composition capable d'exciter la nature à la concupiscence: c'est ce qu'on appelle un philtre. Quand je t'eus portée dans mon lit, je revins en prendre trois ou quatre gouttes dans ma main, dont je frottai toute sa motte, son clitoris et l'entre-deux des lèvres. Cette liqueur a même la propriété d'exciter un homme affaibli, et de le faire bander s'il s'en frotte à la même dose le périnée et toutes les parties quelque temps avant d'entrer en lice. Lucette ne fut pas une heure couchée qu'elle s'éveilla; elle ressentait une démangeaison, une ardeur, une passion que rien ne pouvait éteindre. Elle ne parut point étonnée de me voir dans ses bras; elle les passa autour de moi, et loin d'opposer de la résistance à mes caresses et à mes désirs, tout émue par les siens elle écarta d'elle-même les genoux, et bientôt je goûtai les plaisirs les plus vifs, que je lui fis partager. Mais attentif aux suites qui pouvaient en arriver, au moment où je sentis la volupté prête à s'élancer comme une flamme, je me retirai et j'inondai sa motte et son ventre d'une copieuse libation que je répandis sur l'autel où je portais alors tous mes voeux.

"Depuis ce moment, Lucette s'est toujours prêtée à mes volontés, et c'est par sa complaisance, mon inattention et la curiosité que je ne soupçonnais pas de ton âge que tu as découvert ce mystère. Elle ignore ce que je viens de t'apprendre, et tu dois garder ma confidence.

– Soyez-en assuré, cher papa, mais achevez-la, je vous prie, tout entière. Ne craignez-vous pas de lui faire un enfant si vous ne vous retirez pas toujours à temps? En est-on absolument le maître? N'est-on pas quelquefois emporté par le plaisir, et la crainte qu'on peut avoir de ses suites n'en diminue-t-elle pas l'étendue et l'excès?

– Ah! ma fille, jusqu'où ton imagination curieuse ne va-t-elle pas? Je vois bien que je ne dois rien te cacher. Si je ne te garantissais pas de tout événement, je ferais sans doute une folie de t'éclairer; mais je ne risque rien avec toi, et ta raison est au-delà de ton âge.

"Apprends donc que la semence qui n'est point dardée dans la matrice ne peut rien produire; qu'elle ne peut s'y rendre lorsqu'on intercepte le sucement qui lui est ordinaire. Cela reconnu, plusieurs femmes ont imaginé de repousser, par un mouvement interne, la semence, au moment où elles croyaient leur amant dans les délices du plaisir; mais pour qu'elles aient cette liberté d'esprit, il ne faut pas qu'elles le partagent, privation bien dure; encore rien n'est-il moins assuré. Des hommes ont pensé qu'en se retirant presque à l'entrée il n'y avait rien à craindre. Mais ils se trompent, la matrice étant une pompe avide. D'ailleurs, il y a des hommes qui, emportés par les délicieuses sensations qu'ils éprouvent, ne sont pas maîtres de se retirer à temps. L'inquiétude, la crainte des suites diminuent ordinairement l'excès du plaisir. Mais un moyen auquel on peut avoir la plus grande confiance est celui que j'emploie avec Lucette; il donne la liberté de se livrer sans inquiétude à tous les transports, et le feu du plaisir. J'engageai donc ta bonne, depuis le jour où tu nous as découverts, à se munir avant nos embrassements d'une éponge fine avec un cordon de soie délicat qui la traverse en entier, et qui sert à la retirer. On imbibe cette éponge dans l'eau mélangée de quelques gouttes d'eau-de-vie; on l'introduit exactement à l'entrée dé la matrice, afin de la boucher; et quand bien même les esprits subtils de la semence passeraient par les pores de l'éponge, la liqueur étrangère qui s'y trouve, mêlée avec eux, en détruit la puissance et la nature. On sait que l'air même suffit pour la rendre sans vertu. Dès lors, il est impossible que Lucette fasse des enfants.

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