L'éditeur des Mystères du Peuple offre aux éditeurs étrangers, de leur donner des épreuves de l'ouvrage, quinze jours avant l'apparition des livraisons à Paris, moyennant 15 francs par feuille, et de leur fournir des gravures tirées sur beau papier, avec ou sans la lettre, au prix de 10 francs le cent.
Travailleurs qui ont concouru à la publication du volume:
Protes et Imprimeurs: Richard Morris, Stanislas Dondey-Dupré, Nicolas Mock, Jules Desmarest, Louis Dessoins, Michel Choque, Charles Mennecier, Victor Peseux, Etienne Bouchicot, Georges Masquin, Romain Sibillat, Alphonse Perrève, Hy père, Marcq fils, Verjeau, Adolphe Lemaître, Auguste Mignot, Benjamin.
Clicheurs: Curmer et ses ouvriers.
Fabricants de papiers: Maubanc et ses ouvriers, Desgranges et ses ouvriers.
Artistes Dessinateurs: Charpentier, Masson, Castelli.
Artistes Graveurs: Ottweit, Langlois, Lechard, Audibran, Roze, Frilley, Hopwood, Massard, Masson.
Planeurs d'acier: Héran et ses ouvriers.
Imprimeurs en taille-douce: Drouart et ses ouvriers.
Fabricants pour les primes, Associations fraternelles d'Horlogers, de Lampistes et d'ouvriers en Bronze: Duchâteau, Deschiens, Journeux, Suireau, Lecas, Ducerf, Renardeux, etc., etc.
Employés et correspondants de l'Administration: Maubanc, Gavet, Berthier, Henry, Rostaing, Jamot, Blain, Rousseau, Toussaint, Rodier, Swinnens, Porcheron, Gavet fils, Dallet, Delaval, Renoux, Vincent, Charpentier, Dally, Berlin, Sermet, Chalenton, Blot, Thomas, Gogain, Philibert, Nachon, Lebel, Plunus, Grossetête, Charles, Poncin, Vacheron, Colin, Carillan, Constant, Fonteney, Boucher, Darris, Adolphe, Renoux, Lyons, Letellier, Alexandre, Nadon, Normand, Rongelet, Bouvet, Auzurs, Dailhaux, Lecerf, Bailly, Baptiste, Debray, Saunier, Tuloup, Richer, Daran, Camus, Foucaud, Salmon, Strenl, Seran, Tetu, Sermet, Chauffour, Caillaut, Fondary, C. de Poix, Bresch, Misery, Bride, Carron, Charles, Celcis, Chartier, Lacoste, Dulac, Delaby, Kaufried, Chappuis, etc., etc., de Paris; Férand, Collier, Petit-Bertrand, Périé. Plantier, Etchegorey, Giraudier, Gaudin, Saar, Dath-Godard, Hourdequin, Weelen, Bonniol, Alix, Mengelle, Pradel, Manlius Salles, Vergnes, Verlé, Sagnier, Samson, Ay, Falick, Jaulin, Fort-Mussat, Freund, Robert, Carrière, Guy, Gilliard, Collet, Ch. Celles, Laurent, Castillon, Drevet, Jourdan Moral, Bonnard, Legros, Genesley, Bréjot, Ginon, Féraud, Vandeuil, Châtonier, Bayard, Besson, Delcroix, Delon, Bruchet, Fournier, Tronel, Binger, Molini, Bailly, Fort-Mussot, Laudet, Bonamici, Pillette, Morel, Chaigneau, Goyet, Colin-Morard, Gerbaldi, Fruges, Raynaut, Chatelin, Bellue, etc., etc., des principales villes de France et de l'étranger.
La liste sera ultérieurement complétée, dès que nos fabricants et nos correspondants des départements, nous auront envoyé les noms des ouvriers et des employés qui concourent avec eux à la publication et à la propagation de l'ouvrage.
Le Directeur de l'Administration.
Paris. – Typ. Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 16, au Marais.
Le château de Brunehaut. – Le marchand d'esclaves. —Aurélie, la pleureuse, et Blandine, la rieuse. – Ce que faisait la reine Brunehaut de ses petits-fils. – Lettre du PAPE saint Grégoire le Grand à cette sainte femme sur l'ÉDUCATION DE SON FILS. —Childebert, Corbe, Mérovée, arrière-petits-enfants de la reine Brunehaut. – La bonne aïeule. – Arrivée de Sigebert, fils aîné du défunt roi Thierry. – Le maire du palais Warnachaire. – Loysik et Brunehaut. – La reine marche à la tête de son armée pour aller combattre Clotaire II, fils de Frédégonde.
«Vive celui qui aime les Franks! que le Christ maintienne leur puissance! qu'il remplisse leur chef des clartés de sa grâce, qu'il protége l'armée, qu'il fortifie la foi, qu'il accorde paix et bonheur à ceux qui les gouvernent sous les auspices de Notre-Seigneur Jésus Christ!»
– Foi de vieux Vagre, ce début tout catholique de la loi salique vous revient toujours à la pensée lorsqu'il s'agit des rois franks ou de leurs reines… Entrons donc dans le repaire de Brunehaut, splendide repaire! non pas rustique comme celui du comte Neroweg, vaste burg, que nous autres anciens de la Vagrerie nous avons vu joyeusement réduire en cendres! non, cette grande reine a le goût raffiné: une de ses passions est l'architecture; elle aime les arts antiques de la Grèce et de l'Italie, cette noble femme! oui, elle aime les arts, doux délassement des belles âmes! Voyez plutôt le magnifique château qu'elle a fait construire à Châlons-sur-Saône, capitale de la Bourgogne; ses autres châteaux, même celui de Bourcheresse, ne sont rien auprès de son habitation royale, dont les jardins magnifiques s'étendent jusqu'aux bords de la Saône… palais à la fois splendide et guerrier; car en ces temps de batailles incessantes les rois et les seigneurs se fortifient de plus en plus dans leurs repaires. Le palais de Brunehaut est ceint d'épaisses murailles, flanqué de tours massives; on y arrive par une seule entrée, voûte profonde fermée à ses deux extrémités par des portes énormes, renforcées de barres de fer. Sous cette voûte veillent jour et nuit les guerriers de Brunehaut, toujours armés; dans les cours intérieures sont d'autres logis pour un grand nombre de cavaliers et de gens de pied. Les salles du palais sont immenses, pavées de marbre ou de mosaïque, enrichies de colonnades de jaspe, de porphyre et d'albâtre oriental, surmontées de chapiteaux de bronze doré; ces magnificences architecturales, chefs-d'œuvre de l'art, dépouilles des temples et des palais de la Gaule, ont été transportées à grand renfort de dos d'esclaves et de chariots dans le palais de la reine. Ces salles immenses, ornées de meubles d'ivoire, d'argent ou d'or massif, de statues païennes du travail le plus rare, de vases précieux, de trépieds, précèdent l'appartement particulier de Brunehaut… Le jour est à peine levé; déjà ces grandes salles se remplissent des esclaves domestiques de la reine, des officiers de ses troupes, des hauts dignitaires de sa maison, chambellans, écuyers, majordomes, connétables, venant attendre les ordres de leur maîtresse.
Une pièce de forme circulaire, pratiquée dans une des tours du palais, avoisine la chambre où se tient habituellement la reine; trois portes sont percées dans le mur: l'une conduit à la salle où se tiennent les officiers du palais, l'autre à la chambre à coucher de Brunehaut; la troisième, simple baie fermée par un rideau de cuir doré, donne sur un petit escalier tournant, pratiqué dans l'épaisseur de la muraille. Cette pièce est somptueusement meublée: sur une table recouverte d'un riche tapis brodé sont des parchemins préparés pour écrire, et un grand coffret d'or, enrichi de pierreries. Autour de la table sont rangés des siéges ornés de coussins d'étoffe pourpre; çà et là des fûts de colonne servent de piédouches à des vases de jaspe, d'onyx ou de bronze de Corinthe, plus précieux que l'or ou l'albâtre rose. Sur un socle de vert antique est un magnifique groupe de marbre de Paros d'un travail exquis, représentant l'Amour païen caressant Vénus. Non loin de là, deux figures en airain, verdi par les siècles, offrent l'image obscène d'un faune et d'une nymphe. Entre ces chefs-d'œuvre de l'art païen, un tableau peint sur bois, apporté à grands frais de Byzance, représente le Christ enfant et saint Jean-Baptiste aussi enfant. Ce tableau de sainteté rappelle que Brunehaut est une fervente catholique… n'est-elle pas en correspondance réglée avec le pape de Rome, le pieux Grégoire, qui n'a pas assez de bénédictions pour cette sainte fille de l'Église! Et plus loin, sur cette console d'ivoire, quel est ce riche médaillier rempli de grandes médailles romaines et gauloises en argent et en or? Parmi elles en voici une de bronze, la seule qui soit de ce métal… Que représente-t-elle?
Quoi! ici! dans ce lieu! ce visage auguste et vénéré?
Ah! si le Dieu des catholiques veut faire un miracle, jamais moment ne fut plus opportun, plus solennel, et bientôt, oui, si le Seigneur veut terrifier les méchants, cette effigie de bronze devra, prodige effrayant, frissonner d'horreur et d'épouvante!
Une vieille femme richement vêtue et d'une physionomie froide, sardonique, rusée, sortant de la chambre à coucher de Brunehaut, entre dans la salle de la tour. Cette femme, de noble race franque, est Chrotechilde, confidente depuis longues années des crimes et des débauches de la reine; elle s'approche d'un timbre, le fait vibrer et attend. Bientôt paraît à la porte, qui s'ouvre sur le petit escalier pratiqué dans l'épaisseur du mur, une autre vieille femme; son costume annonce un rang inférieur:
– J'ai entendu le timbre, noble dame Chrotechilde, me voici.
– Samuel le marchand d'esclaves est-il venu?
– Depuis une heure il attend dans la salle basse avec deux jeunes filles et un vieillard à longue barbe blanche.
– Qu'est-ce que ce vieillard?
– Madame, je l'ignore; c'est sans doute un esclave que le juif Samuel doit conduire ailleurs en sortant d'ici.
– Ordonne à Samuel d'amener à l'instant les deux filles.
La vieille femme disparaît: presque au même instant Brunehaut sort de sa chambre; cette reine est âgée de soixante-six ou sept ans; l'on retrouve les traces d'une beauté remarquable sur ses traits, encore moins flétris par l'âge que par la débauche, et par la dévorante ardeur de la haine ou de l'ambition. Son visage blafard, ridé, semble illuminé par le sombre éclat de ses deux grands yeux, profondément caves et cernés; ils sont noirs comme ses longs sourcils, ses cheveux seuls ont blanchi; front d'airain, lèvres impassibles, regard profond, port de tête altier, démarche fière, superbe, car sa taille s'est conservée droite et svelte, telle est Brunehaut. À peine entrée, elle prête l'oreille et dit à Chrotechilde:
– Qui vient là, par le petit escalier?
– Le marchand d'esclaves; il amène les deux jeunes filles.
– Qu'il entre… qu'il entre…
– Madame, à qui voulez-vous faire don de ces esclaves?
– Tu le sauras… Mais j'ai hâte d'examiner ces créatures, le choix est important.
– Madame, voici Samuel.
Le marchand de chair gauloise, juif d'origine comme la plupart de ceux qui se livraient à ce trafic, entra bientôt suivi des deux esclaves qu'il amenait; elles étaient enveloppées de longs voiles blancs, assez transparents pour qu'elles pussent voir à se conduire.
– Illustre reine, – dit le juif en mettant dès la porte un genou en terre et inclinant son front presque à toucher le plancher, – je me rends à vos ordres; voici deux jeunes esclaves, véritables trésors de beauté, de douceur, de grâces, de gentillesse et surtout de virginité. Votre excellence sait que le vieux Samuel n'a qu'une qualité… celle d'être honnête homme.
– Debout, debout! – dit Brunehaut s'adressant aux deux esclaves qui, en présence de la terrible reine, s'étaient agenouillées comme le marchand au seuil de la porte, – debout, les filles, et ôtez vos voiles.
Les deux esclaves se hâtèrent de se relever et d'obéir à la reine; le juif, afin de mieux mettre en valeur sa marchandise, avait vêtu les deux jeunes filles de tuniques à manches courtes et dont la jupe descendait à peine au-dessus du genou, tandis que l'échancrure du corsage découvrait à demi le sein et les épaules. L'une des esclaves, grande et svelte, portait une tunique blanche; elle avait les yeux bleus, une torsade de corail s'enroulait dans les nattes de ses cheveux noirs: on pouvait lui donner dix-huit ou vingt ans; son visage, d'une beauté touchante et candide, était baigné de larmes, abîmée dans la douleur et la honte, tremblant de tous ses membres, elle tenait constamment baissé son regard noyé de pleurs, de crainte de rencontrer les yeux de Brunehaut. La vieille reine, après avoir longtemps et attentivement examiné cette jeune fille, en la faisant se tourner et se retourner devant elle en tous sens, échangea un signe approbatif avec Chrotechilde, non moins occupée à examiner l'esclave, et dit à celle-ci:
– De quel pays es-tu?
– Je suis de la ville de Toul, – répondit la jeune fille d'une voix altérée.
– Aurélie! Aurélie! – s'écria Samuel en frappant du pied, – est-ce ainsi que tu te rappelles mes leçons? On répond: Glorieuse reine, je suis de la ville de Toul… – Et se tournant vers Brunehaut:
– Veuillez lui pardonner, madame… mais c'est si naïf, si simple, que…
Brunehaut coupa d'un geste la parole au juif, et s'adressant à l'esclave: – Où as-tu été prise?
– À Toul, madame, lors du sac de cette ville par les troupes du roi de Bourgogne.
– Étais-tu de condition libre?
– Oui… mon père était maître armurier.
– Sais-tu lire? écrire? As-tu des talents agréables?
– Je sais lire, écrire, et ma mère m'avait appris à jouer du théorbe et à chanter.
Et en disant qu'elle savait chanter, la malheureuse ne put retenir ses sanglots convulsifs… Elle songeait sans doute à sa mère.
– Allons, pleure encore et pleure toujours! – maugréa Samuel avec dépit, – voilà ce que tu fais de mieux… Mais, vous le savez, grande reine! on a une certaine dose de larmes à pleurer, après quoi, c'est fini… la poche est vide…
– Tu crois cela, juif? heureusement tu calomnies l'espèce humaine, – reprit la reine avec un cruel sourire en continuant d'examiner la jeune fille, à qui elle dit: – Tu n'as été jusqu'ici esclave nulle part?
– Foi de Samuel, illustre reine, elle est aussi neuve à l'esclavage qu'un enfant dans le sein de sa mère! – s'écria le juif, voyant la jeune Gauloise éclater en sanglots et hors d'état de répondre. – J'ai acheté Aurélie le jour même de la bataille de Toul, et depuis, ma femme Rebecca et moi nous avons veillé sur cette chère fille comme sur notre propre enfant, sachant que nous tirerions d'elle un très-haut prix.
Brunehaut, après avoir contemplé de nouveau la jeune fille, qui cachait à demi sa figure dans ses mains, dit à Samuel:
– Remets-lui son voile et fais approcher l'autre.
Aurélie reçut son voile des mains du juif comme un bienfait et se hâta de s'envelopper dans les plis de l'étoffe pour y cacher sa douleur, sa honte et ses larmes. À l'ordre de la reine, l'autre esclave était prestement accourue; mignonne et fraîche comme une Hébé, si elle avait seize ans, c'était beaucoup: un collier de perles s'enroulait dans les nattes épaisses de ses cheveux d'un blond doré; ses grands yeux, d'un brun orangé, pétillaient de malice et de feu; son nez fin, légèrement relevé, ses narines roses, palpitantes, ses lèvres vermeilles, un peu charnues, ses petites dents d'émail, son menton et ses joues à fossettes, donnaient à cette fillette la physionomie la plus vive, la plus gaie, la plus effrontée qui fût au monde… Sa tunique de soie vert-pâle rendait plus éblouissante encore la blancheur de son sein et de ses épaules… Oh! le juif n'eut pas besoin de lui dire à celle-là de se tourner, de se retourner, pour que la vieille reine pût examiner à son aise les charmes de sa taille; elle se rengorgeait, se cambrait, se redressait sur la pointe de ses petits pieds, arrondissait gracieusement les bras, faisant enfin de son mieux la belle aux yeux de Brunehaut et de Chrotechilde, qui échangeaient entre elles des regards approbatifs, tandis que le juif, aussi inquiet de l'audace de cette esclave que de l'accablement de sa compagne, lui disait à demi-voix:
– Tiens-toi donc en place, Blandine… ne remue pas ainsi les jambes et les bras… Un peu de retenue, ma fille, en présence de notre illustre et bien aimée reine! On dirait que tu as du salpêtre dans les veines! Que votre excellence l'excuse, illustrissime princesse; c'est si jeune, si gai, si fou… ça ne demande qu'à s'envoler de sa cage pour faire admirer son plumage et son ramage. Baisseras-tu les yeux, Blandine! oser regarder ainsi en face notre auguste reine!!
Blandine, en effet, au lieu de fuir le noir regard de Brunehaut, le cherchait, le provoquait d'un air malin, souriant et assuré; aussi la reine lui dit-elle après un long et minutieux examen:
– L'esclavage ne t'attriste pas, toi?
– Au contraire, glorieuse reine, car pour moi l'esclavage a été la liberté.
– Comment cela, effrontée?
– J'avais une marâtre, quinteuse, revêche, grondeuse; elle me faisait passer sur le froid parvis des basiliques tout le temps que je n'employais pas à manier l'aiguille; cette vieille furie me battait, lorsque par malheur, levant le nez de dessus ma couture, je souriais aux garçons par ma fenêtre; aussi, grande reine, quel sort que le mien! mal nourrie, moi si friande! mal vêtue, moi si coquette! sur pied au chant du coq, moi si amoureuse de me dorloter dans mon lit! de sorte que grande a été ma joie quand votre invincible petit-fils, ô reine illustre! est approché l'an passé de Tolbiac, où j'habitais.
– Pourquoi ta joie?
– Pourquoi, glorieuse reine? Oh! je savais, moi, que les guerriers franks ne tuent jamais les jolies filles; aussi, me disais-je: «Peut-être je serai prise par un baron de Bourgogne, un comte ou même un duk, et une fois esclave, si je m'en crois, je deviendrai maîtresse… car l'on a vu des esclaves…»
– Devenir reine, comme Frédégonde, n'est-ce pas, ma mie?
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На этой странице вы можете прочитать онлайн книгу «Les mystères du peuple, Tome V», автора Эжена Сю. Данная книга имеет возрастное ограничение 12+, относится к жанрам: «Зарубежная классика», «Зарубежная старинная литература».. Книга «Les mystères du peuple, Tome V» была издана в 2017 году. Приятного чтения!
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